mercredi 27 juin 2012

Gestion de l'éclairage extérieur


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Introduction aux réseaux Z-Wave

Dans un réseau ZWave on peut distinguer 3 types de devices :

  •           Les Contrôleurs (Box Z-wave, Stick USB, télécommande etc…)
  •           Les Devices qui font un report (Capteurs détecteurs, contact,  etc…)
  •           Les Devices qui sont contrôlés (Actionneurs, Lampes, Dimmer, etc…)

 Il n’y a qu’un seul contrôleur primaire par réseau, c’est lui qui va géré la partie ‘inclusion’ des autres composants dans le réseau. Par contre on peut ajouter des contrôleurs secondaires. c'est le cas par exemple des télécommandes.
Les Devices de type contrôleur ont un ‘Home ID’ défini en usine et unique. Lors de l’inclusion d’un autre device le contrôleur primaire va donner son home ID aux autres composants pour signaler qu’il font maintenant partis du même réseau. (Le home Id est défini sur 4 octets (32 bits)
Lors de l’inclusion le Node ID est aussi défini (j’ai pas encore bien compris le mécanisme pour le moment) en tous cas c’est un paramètre défini sur 1 octet (8 bits). Il permet d’identifier le Device sur le réseau pour ensuite définir la route à utiliser pour acheminer la commande d’un Device A vers un Device B. 
Certains devices peuvent servir de répéteur pour acheminer l’ordre au Device les plus éloigné du contrôleur (La gestion et l’optimisation des routes me semble assez complexe pour l’instant)

Ensuite, afin de garantir la compatibilité avec le protocôle Z-wave et donc une compatibilité entre les produits de différents fabricants chaque Device utilise des Classes.

Les Devices Classes (3 types)
-          Basic Device classe
-          Generique Device classe
-          Specifique Device classe

Tous les devices supportent au moins la classe Basic, mais certains devices ont besoin de la classe Generique en plus pour offrir certaines fonctions classique et enfin les Devices les plus complexes ont aussi besoin de la classe Specifique.
La classe Basic sert principalement à définir si le Device est SLAVE ou ROUTING-SLAVE (en gros s’il est routing-slave il pourra servir de répéteur pour les devices les plus éloignés)

Dans la classe générique on trouve les fonctions :
• General controller (GENERIC_CONTROLLER)
• Static controller (STATIC_CONTROLLER)
• Binary switch (BINARY_SWITCH)
• Multi level switch (MULTI_LEVEL_SWITCH)
• Binary sensor (BINARY_SENSOR)
• Multilevel-Sensor (MULTILEVEL_SENSOR)
• Meter (METER)
• Input controller (ENTRY_CONTROL)
• Thermostat (THERMOSTAT)
• Window Venetian blind controller (WINDOW_COVERING)

Enfin voici quelques exemples de classes specifiques :
 • Setback Thermostat (SETBACK_THERMOSTAT) is a specific device class of the generic device class “Thermostat“;
• Multi-level Power Switch (MULTILEVEL_POWER_SWITCH) is a specific device class of the generic device class Multilevel Switch;

Ensuite il y a les commandes classes :
Par exemple pour la classe binary switch il y a trois commandes.
-          • Set : permet au contrôleur d’envoyer une commande ON ou OFF
-          • Get : permet au contrôleur de demander le retour d'état au Module
-         • Report permet au module de renvoyer son état en réponse à la demande précédente

Chaque Device Classe a donc plus ou moins de Commande classe associé.

Voila ce que je peu vous dire du protocole Z-Wave pour le moment.

Si vous souhaitez développer votre propre application Z-Wave je vous recommande l'utilisation de Open Z-Wave. 

Les contrôleurs primaires

Mon réseau Z-Wave utilise un Z-Stick d’Aeon Lab comme contrôleur primaire  


Une télécommande Z-URC 500 de Remotec comme contrôleur secondaire.

+ une Zibase comme boxe Z-Wave

Note: Cette page n'est pas terminée, elle est amenée à évoluer prochainement!


Système de commande électrique basé sur un Arduino




Ce tutoriel présente comment réaliser un système de commande électrique basé sur un Arduino et son Shield Ethernet. Ce montage utilise une carte Arduino UNO qui possède 13 E/S numériques mais dans mon exemple je n’en utilise que 8 (extensible jusqu’à10) Les sorties sont appelées LED1 à LED8 dans l’interface utilisateur et elles commandent des relais (250Vac, 16A) pour commuter tout ce qui vous passe par la tête.



Matériel :
-          Carte Arduino UNO (ou Duemilanove)
-          Shield Ethernet (avec Wiznet W5100)
-          Coffret électrique (26 modules)
-          Coffret montage Rail Din (code Farnell 4455903)
-          Support relais (Code Farnell 9913521)
-          Relais (Code Farnell 1629043)
-          Un bout de carte ‘Stripboard’
-          Connecteur bornier à viser et
-          Alimentation Arduino
-          Câble réseau

   Assemblage :




·         Assembler la Carte Arduino avec son Shield Ethernet,
·         Clipser le coffret de montage et les supports relais sur le rail DIN du coffret électrique.
·         Réaliser la petite carte d’interface connectique avec les borniers à vis. (Voir câblage plus bas)
·         Puis l’ajouter sur les cartes Arduino.
·         Glisser l’ensemble des cartes dans leur coffret de montage.
·         Câbler les bobines des relais
·         Câbler les sorties des relais

   Carte d’interface :
noter :
·         Le logiciel utilisé pour modéliser la carte ne procédait pas de connecteurs au pas de 5.08mm dans sa bibliothèque j’ai donc utilisé des modèles de connecteur au pas de 2.54mm ce qui explique qu’il y ait 2 fois plus de bornes à viser sur le modèle que sur la carte réelle (qui en comporte seulement 9)
·         Les câbles ne traversent pas le PCB et sont soudés directement du coté des pistes.
·         A cause d’une petite erreur, la masse se retrouve à extrémité opposée par rapport à l’autre connecteur mais la mettre de l’autre coté serait plus judicieux ! 

  Câblage des bobines des relais :



Câblage des sorties des relais :
Attention pensez à utiliser un dispositif de protection (disjoncteur) adapté aux sorties à commander !!
 Ne multiplier pas le nombre de sortie sur une même ligne, si besoin recommencer le même câblage avec une seconde ligne pour les quatre autres sorties.

Principe de fonctionnement :
La carte Arduino est équipée d’un Shield Ethernet. Ceci lui permet d’être éloigné du PC. Elle sera configurer comme serveur pour répondre à des requêtes http du type http://192.168.1.177/?L=1 pour faire commuter la sortie N°1. Par contre elle a besoin d’une alimentation 5V et d’une connexion à votre réseau pour fonctionner.
Le serveur Web dispose d’une interface utilisateur (certes très basic), mais qui permet de piloter notre carte Arduino à partir d’un simple navigateur Web à condition d’être sur le même réseau interne.
Pour accéder à l’interface on appelle l’adresse du serveur défini dans le code source chargé dans l’Arduino, depuis le navigateur d’un PC ou d’un smartphone, tablette etc…Ensuite on appui sur le bouton correspondant à la sortie que l'on veut faire changer d'état (ON/OFF).

Code source de l’Arduino :
Les paramètres à renseigner dans le code source de l’Arduino sont l’adresse Mac et l’adresse IP.
 Du code mis en commentaire dans le source permet également de recevoir les valeurs des entrées analogiques A0 à A5 si nécessaire.

La seconde étape sera d’interfacer le montage avec Homeseer. Pour cela je me suis basé sur les ‘modules’ qui utilisent le Framework Domotics. Il permet de créer automatiquement les Devices et les events qui remplaceront l’utilisation du navigateur en envoyant le même type de requête au serveur Arduino et d’avoir le retour d’état des sorties.
Le déclenchement des sorties pourra ainsi se faire en fonction de n’importe quels conditions dans Homeseer et être complètement intégré au reste de votre installation.

Télécharger le module Homeseer complet avec le code source pour l'Arduino ici :

Pour plus de renseignement consulter le forum TLD : http://www.touteladomotique.com/forum/viewtopic.php?f=24&t=6833

Les évolutions possibles sont :
Coté matériel: Il reste 2 E/S numériques de libre et toutes les entrées analogiques qui ne sont pas utilisées. Je pense qu’on doit pouvoir basculer facilement certaines broches numériques en entrée avec peu de modification si cela est nécessaire. On peut remplacer les LED et utiliser les sorties pour commander des relais. L’avantage des relais est de pouvoir commander à peu prêt tout ce qui s’alimente par une tension à condition de respecter quelques caractéristiques (tension, courant, isolation etc…) certains relais (type ON/ON) peuvent aussi être câblés en circuit Va et Vient avec un interrupteur traditionnel pour garder une commande physique en cas de problème avec le serveur. Par contre dans ce cas l’état ON/OFF de la sortie de représentera plus l’état de l’appareil à commander mais bien la position de l’interrupteur. (au risque de consommer du courant pour maintenir un circuit ouvert !)

Coté code là aussi je pense qu’il est tout à fait possible de le faire évoluer. Celui de l’Arduino pour avoir une interface web plus sympa, ou pour exploiter certaines broches en entrée, comme les entrées analogiques pour relever des capteurs ou les entrées numérique, voir pourquoi pas utiliser les PWM pour faire de la variation d’éclairage etc… mais également celui du module Homeseer pour pouvoir ajouter aux Devices un bouton qui déclenche l’event associé sans avoir à jongler d’un écran à l’autre.
Je pense aussi que le concept peut surement être adapté à d’autres box domotiques capables d’envoyer des requêtes http

Bref voici une base qui ne demande qu’à évoluer, libre à vous de l’utiliser, et de l’adapter comme bon vous semble. Si jamais vous l’améliorez, merci de partager.

Je n’ai évidement pas écris la totalité de ces codes mais plutôt adapté ce que j’ai trouvé ici ou la sur le web pour arriver à une solution de base qui fonctionne.
En cas de problème vous pouvez toujours me laisser vos questions, j’essayerai d’y répondre volontiers, mais je ne vous garantie pas de savoir répondre à tous.





mardi 26 juin 2012

Déjà 10 000 visiteurs!


Depuis son lancement en Février dernier ce Blog a déjà été consulté par plus de 10 000 visiteurs.
Un grand MERCI à tous pour vos messages d’encouragement ou de remerciement.

Cela me fait très plaisir de voir que ce que j’écris peut être utile à d’autre et me motive donc à continuer à partager avec vous mon expérience perso.
J’essaierais de respecter la devise du Blog (La domotique expliquée simplement!) et de toujours parler des choses le plus simplement possible pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

Malgré tout, si quelque chose n'est pas clair vous pouvez me poser vos questions, j’essaierais d'y répondre avec plaisir.
Et si le Blog vous plait, n’hésitez pas à poster vos commentaires.

Voici le TOP.5 des articles les plus consultés :
22 mai 2012
446 Pages vues


18 avr. 2012, 2 commentaires
409 Pages vues


1 juin 2012
371 Pages vues

14 févr. 2012
259 Pages vues

26 avr. 2012
252 Pag


es vues


A bientôt.
Domotiquement,
Peedjy

lundi 25 juin 2012

Arduino SwitchCase



Voici un tutoriel que j'ai écris pour un site de robotique. Il permet d'expliquer facilement comment communiquer entre une carte Arduino et un PC.

Présentation :
En robotique et plus généralement en électronique on a souvent besoin d'échanger des informations entre différents systèmes.
Par exemple si vous écrivez plusieurs fonctions (ou sous programmes) et que vous souhaitez les exécuter ou les tester à partir d'un système externe, vous aurez besoin d'échanger des infos entre le système de commande et le système à commander.
On peut évidement utiliser des protocoles de communication courant comme l’I²C ou d’autre, mais il est parfois plus simple et plus rapide de définir son propre protocole quand il s’agit de quelque chose de simple.
Prenons un exemple à titre d’illustration.
Vous souhaitez faire une main robotisée capable de prendre, lâcher, se lever et se baisser. Elle sera commandée par un PC afin d’effectuer les différentes actions.
Dans un premier temps vous devez commencer par écrire vos 4 fonctions et les tester.
La liaison entre votre main et le PC de commande se fera par le port USB et les ordres seront envoyés avec n’importe quel logiciel qui peut envoyer des infos sur un port USB
(L’environnement de développement Arduino intègre ce genre d’outils.) Si par la suite vous décidez de réaliser un logiciel de contrôle plus convivial pour l’utilisateur, il sera alors très simple d’envoyer les mêmes informations.
Pour seulement 4 ordres, il est inutile de passer par un protocole compliqué. Le plus simple reste d'envoyer l'ordre à exécuter sous la forme d’un caractère ASCII et d'écrire un programme capable de reconnaitre le caractère reçu pour exécuter l'ordre correspondant.
Pour cela on peut utiliser un ‘SwitchCase’ Le programme exécutera la fonction choisie en fonction du caractère qu'il a reçu.

A noter que le ‘SwitchCase a une particularité. Il n'accepte la réception que d'un seul caractère ASCII. Si on veut utiliser un ‘mot’ comme commande il faut passer par des chaines de caractères mais il faudra alors utiliser des If /Then/ Else

Pour visualiser  la fonction qui sera exécutée on câble 4 LED sur les sorties 10, 11, 12,13. On pourra facilement adapter ce code pour commander des moteurs, des relais, des transistors etc…
Du PC on exécutera les fonctions en envoyant la première lettre de la fonction souhaité (un ‘p’ pour Prendre, ‘l’ pour Lâcher, ‘m’ pour monter, et ‘d’ pour descendre)


Regardons maintenant le code de notre exemple.
/*
Description:
Ce programme est un exercice d’initiation à la programmation
Il a pour fonction d'exécuter un sous programme en fonction d’un caractère reçu par le port série.
 Circuit: Arduino Duemilanove avec connexion PC sur port USB
 Câblage    LED1 sur Pin 10
                 LED2 sur Pin 11
                 LED3 sur Pin 12
                  LED4 sur pin 13

Revision: V1.0
created by CROZEMARIE J.Pierre
Juin 2012

*/
//----------------------------------------- 
// FONCTIONS
//-----------------------------------------
   void Prendre()
   {
     digitalWrite(13, HIGH);   // On allume la LED1 pour vérifier que la fonction s'exécute correctement
     delay(1000);             
     digitalWrite(13, LOW);              // pendent 1 seconde puis on l'éteint
 
}            
//--------------------------------------
void Lacher ()
{
     digitalWrite(12, HIGH);   //On allume la LED2 pour vérifier que la fonction s'exécute correctement
     delay(1000);             
     digitalWrite(12, LOW);    // pendent 1 seconde puis on l'éteint
    
}
//------------------------------------
void Monter ()
{
     digitalWrite(11, HIGH);   //On allume la LED3 pour vérifier que la fonction s'exécute correctement
     delay(1000);             
     digitalWrite(11, LOW);    // pendent 1 seconde puis on l'éteint
    
}
//------------------------------------
void Descendre ()
{
     digitalWrite(10, HIGH);   //On allume la LED3 pour vérifier que la fonction s'exécute correctement
     delay(1000);             
     digitalWrite(10, LOW);    // pendent 1 seconde puis on l'éteint
    
}

//------------------------------------------------
void setup()
{
Serial.begin(9600);
Serial.println("Connexion etablie"); // permet de vérifier la connexion

  pinMode(13, OUTPUT); // On configure les broches sur lesquelles sont 
  pinMode(12, OUTPUT); // branchées les LED en mode 'sortie'
  pinMode(11, OUTPUT);
  pinMode(10, OUTPUT);

}

void loop()
{

  if (Serial.available() > 0) {
    char code = Serial.read();
     
    switch (ordre) {            //On analyse le caractère reçu
    case 'p':                  // Si on reçoit le caractère 'P' on exécute la fonction Prendre
      Prendre (); 
      break;
    case 'l':   
      Lacher ();              // Si on reçoit le caractère 'l' on exécute la fonction Lâcher
      break;
    case 'm':   
      Monter ();            // Si on reçoit le caractère 'm' on exécute la fonction Monter
      break;
    case 'd':   
      Descendre ();         // Si on reçoit le caractère 'd' on exécute la fonction Descendre
      break;
   
    default:
    Serial.println("Cette commande n'est pas valide!");   // Si on reçoit autre chose, alors on affiche un message d'erreur.
    
} // Fin du 'switch'
} // Fin du 'if serial'
} // Fin de 'loop'


Conclusion :
Voici donc une structure de programme qui est très simple à adapter en fonction de son utilisation, qui permet de commander notre système à partir d’un PC et que l'on peut facilement faire évoluer.

samedi 16 juin 2012

Commander sa télé avec la Zibase

Voici une méthode possible pour commander votre télé, lecteur DVD, ampli home ciné ou tout autre appareil qui utilise une télécommande infrarouge avec votre Zibase. Elle nécessite trois éléments essentiels:

  • un USB UIRT
  • un PC home cinéma (HTPC)
  • le logiciel Eventghost
Le principe de fonctionnement est le suivant: On apprend les touches des télécommandes avec l'USB UIRT, on associe chaque touche à une commande HTTP, puis on envoi ces commandes HTTP depuis la Zibase pour simuler les touches des télécommandes.

Configuration de Eventghost:
Après avoir télécharger et installer Eventghost, la première chose à faire, c'est d'ajouter quelques greffons. Celui pour l'USB-UIRT, celui pour le webserver et je vous recommande aussi celui pour simuler des touches clavier. 


Il faut commencer par enregistrer les touches de vos télécommandes. Je les ai regroupées dans un répertoire par télécommande pour les conserver et les identifier plus facilement. Ensuite pour les utiliser dans vos macro un simple copier/coller suffit.


Configurer le Greffon Webserver, pour lui indiquer le répertoire ou se trouve la page html et le port à utiliser
Puis créer une petite page html pour définir les commandes http. Elles seront constitués de l'adresse IP du PC ou se situe Eventghost, suivi de la page html qui contient les commandes, puis la commande qui correspond à ce qui se trouve après le point d'interrogation.
Par exemple la commande pour TF1 serra: http://192.168.1.79/index.html?TF1


Voici le résultat vu dans un navigateur. 
Passons à la création des macros. Pour définir le déclencheur d'une macro, il suffi de l’exécuter (donc dans notre exemple saisir dans votre navigateur la commande html souhaitée) Cette action va faire apparaître dans la fenêtre de gauche de Eventghost une action. Il suffi alors de simplement la faire glisser au début de votre macro pour l'utiliser comme déclencheur!
A partir de maintenant, n'importe quel appareil sur votre réseau, capable d'ouvrir un navigateur web peut alors vous servir pour commander votre télé!

Configuration de la Zibase
Coté Zibase c'est beaucoup plus simple il suffit de créer des scénarios qui enverront les commandes http à la place du navigateur!


L'astuce: On peut aussi ajouter un scénario qui utilise la fonction Wake On LAN (WOL) de la zibase pour faire démarrer le PC HTPC et ainsi éviter de le laisser allumé en permanence.

Conclusion: Cette méthode nécessite quelques éléments additionnels en plus de la Zibase, elle demande un peu de temps pour être mise en place et complètement configurée, mais il n'y a rien de vraiment compliqué.
Elle permet de commander vos appareils audio et vidéo à distance et de créer différents scénarios pour automatiser certaines taches. Les commandes envoyées par la Zibase peuvent tout aussi bien être envoyées par Homeseer ou n'importe quelle autre box domotique. C'est donc une méthode simple pour ajouter votre télé, hifi, DVD, décodeur au reste de votre installation domotique.



jeudi 7 juin 2012

Installation de la caméra Live Inspector


J'ai recement eu la chance de gagner un jeu organisé par le site maison-et-domotique.com (Merci Cédric:-)!!)
Le lot remporté était une solution complète de videosurveilance proposée par Live Inspector.

Je ne vais pas refaire un descriptif complet de cette solution car celle ci à déja était présentée ici ou ici.
Donc si vous ne connaissez pas encore Live Inspector je vous conseil de lire ces deux articles très complets!

En ce qui me concerne j'avais déjà mis en place un système de vidéosurveillance qui était constitué jusqu'à présent de 3 caméras
avec différents systèmes pour voir les images et utiliser au mieu mes caméras.
L'objectif pour moi etait donc d'ajouter cette nouvelle caméra au reste de mon installation. Et de voir si je peux aussi ajouter mes premières caméras
à la solution que propose LiveInspector pour les consulter depuis l'extèrieur.

C'est donc ce que je vais vous décrir dans cet article. Si vous souhaitez plus de détail sur le reste de mon installation, faite un tour dans l'espace videosurveillance de ce site ou sur le forum TLD

Installation:
Dans mon cas, la première chose que je souhaitais faire c'était de configurer l'adresse IP de la caméra pour quelle soit cohérante par rapport à mes autres adresses IP. (J'ai un petit moyen mémotechnique pour savoir qui est qui sur mon réseau!!)

J'ai tout de même suivi la procédure d'installation recommandée par curiosité et je dois avouer que l'interface de configuration est simple, très détaillée et vraiment agréable. (En tout cas, bien plus que les Firmware de mes autres caméras)

Une fois mon adresse IP locale paramétrée correctement, l'ajout de cette camréra aux autres logiciels que j'utilise (IP Cam Viewer sur mobile et Active WebCam sur le PC) a été très rapide.
Même chose pour la petite page html que j'utilise pour les visualiser sur la TV, il a suffi d'ajouter une ligne de code avec la commande videostream pour avoir l'image de la caméra.

Vérification de la config pour accéder aux caméras depuis l'extérieur.
La version de base de IP Cam Viewer  limite le nombre de caméra visible à 6. Donc la solution Live Inspector serait une alternative intéressante pour un accès depuis l’extérieure.
Malheureusement après un rapide test mes autres cameras ne sont pas reconnues, ce qui au  final semble plutôt compréhensible, mais ça ne coûtait rien d’essayer! Par contre l'interface Live Inspector fonctionne très bien avec leur caméra et elle est très agréable à utiliser.
Petite remarque attention à Internet Explorer qui nécessite une mise à jour (détails dispo sur le site de Live Inspector) sinon avec Chrome aucun problème.

Conclusion:
Je suis ravi de cette nouvelle caméra qui viens compléter mon installation, elle offre une très belle image et se configure très simplement.
Pour moi la partie configuration est maintenant terminée, il ne me reste plus qu'à lui trouver sa place définitive et finir son installation proprement (fixation + réseau + alimentation)

mardi 5 juin 2012

Test de la Zibase Z-Wave


La Zibase 2 ou Z-wave est à la maison depuis quelques semaines, il est donc temps de faire un petit tour de ce qu'elle apporte.
En introduction très courte, il faut que je commence par expliquer comment fonctionne mon système actuel et vers quoi je veux aller, pour comprendre comment je compte utiliser la Zibase.
Mon système domotique utilise principalement le technologie Z-wave, et un PC avec  Homeseer + un Stick Aeon Lab pour les piloter, le 1 wire pour surveiller la température, la téléinfo pour la conso électrique globale, des sondes OWL pour la conso en locale, des cameras pour la vidéosurveillance, une  gestion audio mutiroom etc…

Le principale points que je cherche à améliorer dans le futur est la consommation électrique. Pour m’aider dans cette tache la zibase offre deux atouts.
  • Sa très faible consommation d’environ 1W (si elle s’avère capable de remplacer complètement ma solution PC le parie serait gagné)
  • Le fait d’être compatible avec les sondes de courant OWL 119  (qui aujourd’hui ne sont pas intégrés au reste de mon installation)

Le challenge à relever : Réussir à  intégrer tout mon matériel dans la Zibase et  migrer tout les scripts actuels (La partie n’est pas gagnée d’avance mais on verra …. !!)

Pour migrer progressivement et voir ce que vaut réellement la zibase, je m’en servirait dans un premier temps comme passerelle multi-protocoles afin d’inclure les sondes de courant OWL et peut être la gestion des cameras sur mon système actuel.

Installation:
Déballage, création du compte chez Zodianet, branchement et première mise en route.
Les LED font un chenillard pendant 5min.. La connexion est établie tout fonctionne en moins de 5mm.

Paramétrage:
La première chose que j'ai configuré sur la Zibase et l’accès à mes cameras:
Une petite subtilité pour la configuration des cameras.
On commence par ouvrir le configurateur en mode expert. On va dans l'onglet camera et on ajoute une camera hébergée. On donne un nom à sa camera puis on a le choix entre deux modes d'utilisation. Adressage par simple URL ou adressage LAN/WAN complet.
Si on choisi la configuration LAN/WAN complète il faut renseigner l'adresse IP avec son login et MdP. Mais lorsqu'on veut visualiser la camera avec le PC PAD ou son mobile, on arrive sur l'interface du serveur web embarque de la camera, ce qui n'est pas forcement très pratique. (tout du moins à mon goût!) car il faut saisir le mot de passe.
J'ai donc préféré les configurer en adressage par URL simple et utiliser l'url qui permet de recevoir le flux video en direct (avec la fonction videostream.cgi) Par contre il y a habituellement deux syntaxes qui peuvent fonctionner avec les differents navigateurs:

  • http://192.168.x.xxx:80/videostream.cgi?user=LeNomsDu USer&pwd=LeMotdePasse 
  • http://User:MotDePasse@192.168.X.XXX:80/videostream.cgi


mais la seule à fonctionner avec la Zibase est la seconde méthode car on ne peut pas utilise le symbole '&' dans l'url.


Les sonde de courant:
J'ai configuré 3 sonde de courant OWL CM119 sur la Zibase
La première et la seconde ont étés reconnues immédiatement alors que la communication avec la troisième ne fonctionne pas. Je suis en train d'investiguer pour trouver la cause de ce problème. Mais je peux d'hors et déjà avoir les graphes quotidiens et mensuels des deux premières.




Liaison avec Homeseer:
Pour récupérer les informations de la Zibase dans Homeseer, J'utilise le Plug-In de Planète Domotique
Cela me sert principalement à avoir les infos des sondes de courant OWL.

Conclusion:
Après mes premiers essais je suis plutôt content de la Zibase même si pour l'instant je n'est pas configuré grand chose dessus. Elle me permet d'avoir une passerelle entre mon système principal et des périphériques qui ne sont pas reconnus par Homeseer (sondes OWL caméras vidéo etc)
L'autre atout de la Zibase et qu'elle me donne un accès à mon système depuis l'extérieur (pour lancer des scripts) sans avoir à me soucier de l'aspect sécurité. (chose que je n'avait pas fait jusqu'à présent avec Homeseer)
La question qu'il me reste à répondre et de savoir si je migre la totalité des périphériques Z-Wave de Homeseer vers la Zibase et comment je vais organiser mon installation dans le futur.
En tout cas la Zibase sera certainement un des éléments majeurs de mon système.


lundi 4 juin 2012

Réalisation d’une multiprise Z-wave


Aujourd’hui, je vous présente comment réaliser une multiprise Z-Wave avec deux emplacements commandés individuellement.








Le matériel:
Le cœur de cette multiprise est une module Fibaro FGS 221 et le reste provient de chez Leroy Merlin (Gamme Lexman)

  •           Module Fibaro FGS 221
  •           Boîtier de pose en sailli (Réf LM 68213075)
  •           Bloc double prise (Ref LM 68213285)
  •           Platine enjoliveur (Réf LM 68209722 et 68201700)
  •      Un bout de câble récupéré sur une vrai multiprise
  •      Quelques dominos et bornes Wago



La principale difficulté de cette réalisation est de réussir à tout faire rentrer dans la boîte. En effet le module Fibaro fait la même hauteur que le boîtier et il y a encore les câbles qui passent et augmente la hauteur totale.
Un conseil, vissez les bornes du module fermement et au fur et à mesure. Attention aussi conserver un accès au petit bouton pour l’inclusion dans le réseau. (Car S1 et S2 ne sont pas connectés)

J’aurais aimé avoir une boîte avec 4 ou 5 emplacements pour mettre plus de prise et éventuellement des interrupteurs, mais pour l’instant je n’en ai pas trouvé ! Si j’en trouve un jour, se sera l’occasion de faire une Version 2. Pour l’instant il s’agit donc d’un bloc avec seulement deux prises.

Schéma de câblage:



Fonctionnement:
Cette multiprise trouvera sa place dans la salle de jeu des enfants. Je branche sur la première prise la TV + décodeur TNT et sur la seconde la console de jeu.
Elle permet dans un premier temps de faire quelques économies en coupant complètement l’alimentation et donc de supprimer les veilles de la TV et du décodeur TNT car malheureusement de plus en plus d'appareils récents n'ont plus d'interrupteur permettant de couper complètement l'alimentation et  restent en veille tant qu'ils sont branchés sur une prise.
Cette prise permet aussi d’ajouter une petite sécurité supplémentaire pour les enfants que nous accueillons. Même si toutes les prises de la maison ont des caches de sécurité, on est jamais trop prudent avec les enfants! 
Ensuite, avec l’utilisation de quelques scripts, elle permet de contrôler les temps d’utilisation de la TV et surtout de la console. Mais aussi le temps de recharge des manettes de jeu.

Conclusion:
En résumé, voici une petite réalisation très simple, mais qui offre de nombreux atouts.
Le fait de pouvoir si besoin la déplacer facilement et surtout de pouvoir commander individuellement deux groupes d'appareil avec une seule prise murale grâce au module double Switch FGS 221 de Fibaro.





vendredi 1 juin 2012

Raspberry-pi: Premier démarrage


Voici mes premiers retours à propos de la fameuse carte Raspberry-pi. Etant complètement débutant avec linux et habitué à Windows depuis de très nombreuses années, le démarrage fut surprenant (pas forcement compliqué) mais il faut faire abstraction de ses vielles habitudes. C'est drôle mais j'ai parfois l'impression de revenir quelques années en arrières quand j'utilisais le DOS.  Heureusement on peut compter sur le support des forums et d'Internet pour s'en sortir!
J'ai choisi d'utiliser la distribution Debian sqeeze car c'est celle recommandée pour les nouveaux utilisateurs et débutant comme moi.
Le téléchargement de l'image et son transfert sur la carte SD avec Win32diskImager sous Windows n'a posé aucun problème.
Lors du premier boot, le Raspberry-pi s’arrête pour demander un login et un mot de passe (que je n’avais évidement pas noté lorsque j’ai téléchargé l’image mais qui était dispo sur le site de Raspberry)
Je vous le redonne au passage : Username = pi  Password = raspberry 
C’est justement le mot de passe qui a été le plus déroutant pour l’utilisateur de Windows que je suis. J’avais beau saisir ce mot de passe rien ne se passait !
En fait, il faut savoir que le curseur ne bouge pas et qu’il n’y a ni caractère ni d’étoile qui s’affichent.  Il suffit simplement de taper lentement le mot de passe et faire Entrer (Apparemment, c’est une petite particularité de Linux qu’il faut connaitre).  Un autre piège à éviter, si vous ne voulez pas voir de message indiquant que votre mot de passe n’est pas bon : le clavier est en Qwerty par défaut. Donc pour raspberry il faut taper, rqspberry !!
Voila une fois le mot de passe validé, on arrive sur une ligne de commande.
Pour démarrer l’environnement LXDE il faut utiliser la commande startx (et non start !)
Bravo! le Raspberry est maintenant démarré.
Je fais un rapide tour du propriétaire et lance le navigateur Midori pour vérifier que la connexion Internet fonctionne.... Cool, la page d’accueil Google s’affiche !!!
Ça ouvre déjà des premières portes pour son utilisation. (TV connectée, point d’accès au serveur domotique de la maison, visualisation des cameras de vidéosurveillance etc…)
Il ne me reste plus qu’à trouver quelle utilisation définitive je vais faire de cette petite carte pleine d’avenir qui pour l’instant me sert plus à découvrir le monde de Linux.

Au passage voici les autres premières commandes Linux que j’ai découvert depuis que je commence à jouer avec:
Pour changer le clavier en aserty = setxkbmap fr
Pour connaitre l’adresse IP = ifconfig
J’ai aussi installé ssh sur le raspberry et Putty sur XP pour accéder au R-Pi à distance….